Le document adopté mardi par les Amis de la Syrie à Londres est une tentative de faire pression sur l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie Lakhdar Brahimi, a déclaré mercredi le ministère russe des Affaires étrangères.
"Il faut noter que le "document de Londres" a été adopté au moment où l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie Lakhdar Brahimi, qui devrait examiner la préparation de Genève-2 avec toutes les parties, effectue une tournée régionale. On assiste à une tentative d'exercer des pressions sur l'envoyé spécial et d'anticiper les résultats de ses efforts diplomatiques", a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch dans un communiqué.
La rencontre tenue le 22 octobre dans la capitale britannique a réuni les ministres des Affaires étrangères des onze pays membres du Groupe des amis de la Syrie et le chef de la Coalition nationale syrienne (opposition) Ahmad Djerba. Les consultations ont porté sur les préparatifs de la conférence internationale Genève-2.
Le Groupe des amis de la Syrie rassemble onze pays qui soutiennent les opposants au président Bachar el-Assad, notamment les Etats-Unis, la Turquie, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie, l'Allemagne, l'Egypte, les Emirats arabes unis, le Qatar, la Jordanie et l'Arabie saoudite.