« Certaines forces politiques utilisent l'islam ou plutôt ses courants radicaux (...) pour affaiblir notre Etat, pour créer en Russie des zones de conflits dirigés de l'extérieur, pour semer la discorde entre différents groupes ethniques, au sein de la communauté musulmane, pour enflammer des sentiments séparatistes dans les régions russes », a déclaré M. Poutine, cité dans un communiqué du Kremlin.
« Actuellement, les tensions entre l'Occident et le monde islamique augmentent, et certaines personnes tentent de tirer profit de cette situation, de jeter de l'huile sur le feu. Mais je voudrais vous dire : nous n'y avons aucun intérêt », a souligné le président russe, au cours d'une rencontre avec des chefs religieux musulmans à Oufa (1.500 km à l'est de Moscou).
Six personnes ont péri et une trentaine ont été blessées lundi à Volgograd (sud de la Russie) dans un attentat commis par une femme kamikaze originaire du Daghestan, république du Caucase russe, qui s'est fait exploser dans un autobus rempli d'étudiants.