Ils étaient anonymes pendant presque 70 ans, à partir d’août de 1944. Grâce aux efforts des historiens belges, on a pu non seulement identifier un des soldats inhumés, apprendre son histoire, mais trouver en Russie sa famille. Les petits-enfants d’Ivan Selivanov, un originaire de la région de Samara, sont arrivés en Belgique pour honorer la mémoire de leur grand-père héroïque. Deux compagnons d’armes belges d’Ivan Selivanov sont vivants : l’un a maintenant 89 ans, l’autre - 92 ans. A la demande de l’un d’eux, André van Glabeke (surnommé Stan chez les maquisards), on s’est mis à chercher la famille de Selivanov. Il a rencontré par hasard le petit-fils d’un autre membre de la Résistance, Henri Delepine, qui était pendant la guerre le coursier du réseau clandestin de la résistance. Nous vous proposons d’écouter l’interview du petit-fils, Henri Benoit Gosset, prise par notre correspondante Ioulia Pavlova.
C’était l’interview de Benoit Gosset qui raconte, comment on a pu apprendre le nom de l’un des soldats soviétiques dont la tombe se trouve dans le cimetière de Chimay.