Arctic Sunrise: uniquement des médicaments autorisés à bord (Greenpeace)

© RIA Novosti . Sergey Etshenko / Accéder à la base multimédiaLe brise-glace Arctic Sunrise
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Il n'y avait pas de stupéfiants à bord du brise-glace Arctic Sunrise arraisonné par les gardes-frontières russes en mer de Petchora, affirme l'organisation écologique Greenpeace international, précisant que seuls des médicaments autorisés se trouvaient dans le coffre-fort du médecin de bord, conformément à la législation maritime néerlandaise.

Il n'y avait pas de stupéfiants à bord du brise-glace Arctic Sunrise arraisonné par les gardes-frontières russes en mer de Petchora, affirme l'organisation écologique Greenpeace international, précisant que seuls des médicaments autorisés se trouvaient dans le coffre-fort du médecin de bord, conformément à la législation maritime néerlandaise.

Greenpeace répondait ainsi à la déclaration faite mercredi par le Comité d'enquête de Russie qui avait annoncé la découverte de stupéfiants, notamment de morphine et de paille de pavot, à bord du navire arraisonné.

"Les autorités russes pensent visiblement aux médicaments que nos navires sont tenus d'avoir à leur bord conformément au droit de la mer. L'équipage comprenait un médecin compétent qui avait dix ans d'expérience de travail dans des hôpitaux russes. Des médicaments se trouvaient dans un coffre-fort auxquels seuls le médecin et le capitaine avaient accès. Nous savons pourtant que ce coffre-fort a été forcé par les autorités russes lors de la perquisition du navire", lit-on dans le communiqué de Greenpeace International.

Les écologistes soulignent également qu'avant d'appareiller pour les régions arctiques russes, le brise-glace avait été inspecté par les services norvégiens avec l'utilisation d'un chien policier. Aucune substance illégale n'a alors été trouvée à bord du navire, constate le document.

Le 18 septembre dernier, un groupe de militants de Greenpeace se trouvant à bord de l'Arctic Sunrise a essayé d'escalader une plateforme pétrolière de Gazprom en mer de Petchora. Les gardes-frontières russes ont effectué des tirs de sommation pour contraindre le capitaine du brise-glace à arrêter les moteurs. Suite au refus du capitaine, un commando héliporté de gardes-frontières a pris le 19 septembre le contrôle de l'Arctic Sunrise.

Mardi 24 septembre, les membres d'équipage - une trentaine de militants écologistes originaires de 16 pays - ont été placés en détention provisoire et mis en examen pour "piraterie".

Le Comité d'enquête estime cependant que ce chef d'accusation pourrait être requalifié.

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