Des projets russo-asiatiques de développement des infrastructures en Russie

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Des projets communs avec les pays d’Asie-Pacifique deviendront le moteur de l’économie russe. C’est ce qu’a annoncé le ministre du Développement économique Alexeï Oulioukaïev le premier jour des travaux du sommet de l’APEC à Bali (Indonésie).

Le ministre du Développement économique pronostique un accroissement des investissements étrangers dans des projets russes, notamment dans son infrastructure. L’essor de la coopération avec des placeurs de capitaux orientaux aura un effet positif sur l’économie russe, considère le ministre Oulioukaïev.

« Nous comptons beaucoup sur la composante d’investissement, surtout aux troisièmes et quatrièmes trimestres, qui devra représenter un accroissement de 2,5 % pour les résultats de l’année. »

Selon M. Oulioukaïev, on compte surtout sur les investisseurs de la région d’Asie-Pacifique. C’est là que se déplace actuellement le centre des activités mondiales. Ce sont les pays de l’APEC qui assurent l’essentiel de la croissance du commerce et du PIB mondial.

La Russie a visiblement avancé ces 12 derniers mois en matière d’affermissement des rapports avec ses voisins orientaux, avant tout la Chine, le Japon et la Corée du Sud. On étudie avec des investisseurs indonésiens des projets d’extraction de minérais et de houille en territoire de Russie. En avril dernier, notre pays a institué un fonds d’investissement avec le Japon, s'est orienté vers des projets d’infrastructure, mais aussi de technologies de pointe en médecine, de conception des « villes intelligentes » et de sources d’énergie alternatives. Comme l’a constaté le président russe Vladimir Poutine lors de son entretien avec le Premier ministre nippon Shinzo Abe, tenu dans le cadre du sommet de l’APEC, le fonds d’investissement commun avait déjà reçu des propositions pour 10 milliards de dollars.

La Russie va pour sa part améliorer les conditions pour les affaires, et entend cofinancer certains projets d’infrastructure avec l’argent pris au Fonds national du bien-être, a relevé M. Poutine.

« Nous avons accumulés des réserves assez importantes et comptons en affecter une partie au soutien et au développement des projets d’infrastructure. Il s’agit de nouvelles lignes de chemins de fer, du développement de l’infrastructure aéroportuaire, portuaire et routière. Nous allons chercher à réunir les conditions pour accéder à sources de financement et de crédit. Tout cela devra nous permettre d'affirmer que nous continuerons à avancer vers un meilleur climat pour le business. »

Afin que les investisseurs se sentent plus intéressés par la Russie, le gouvernement a élaboré conjointement avec des associations d’entrepreneurs russes des feuilles de route spéciales.    /N

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