Syrie : la menace d’intervention persiste (diplomatie russe)

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L’emploi de la force dans le règlement de la crise syrienne est toujours possible. Bien que l’opération armée contre Damas ait été reportée, seul un strict respect du « plan Lavrov-Kerry » contribuera à éliminer la menace d’attaque extérieure contre la Syrie, a déclaré le vice-ministre russe des AE Sergueï Riabkov.

La discussion « La paix internationale et la sécurité » s’est déroulée dans le cadre de l’exposition d’armements et de matériel de guerre Russia Arms EXPO. Selon Sergueï Riabkov, il a été question des interprétations sélectives des normes du droit international dans la Charte de l’ONU. Selon le diplomate, Moscou se prononce pour un document uniformisé qui contribuerait à régler ces questions. Or, tous les pays ne partagent pas cette opinion.

« Ils voudraient avoir les mains libres pour appliquer le scénario libyen. A l’époque, une coalition d’Etats, pour la plupart membres de l’OTAN, a soutenu les mutins, c’est-à-dire une partie au conflit civil. Nous nous y opposons. Nous estimons nécessaire que les conflits soient réglés essentiellement par le biais d’une diplomatie préventive et lorsqu’il n’ya pas d’alternative à l’ingérence, il faut qu’elle soit avalisée par le CS de l’ONU conformément à la Charte de l’ONU. »

Un coup infligé à la Syrie pourrait servir de précédent d’emploi de la force au mépris du CS de l’ONU. Or, l’opération a été reportée grâce aux efforts des diplomates russes. Selon Riabkov, les Américains ont accepté plusieurs arguments de la Russie mais Washington n’abandonne pas le dessein de soutenir les rebelles syriens, notamment en leur livrant des armes. Néanmoins, les activités déployées dans le cadre du CS de l’ONU et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques portent à croire que la crise syrienne sera réglée par des méthodes diplomatiques.

Le plan Lavrov-Kerry a été conçu à l’issue de pourparlers difficiles de trois jours. Les parties ont signé un accord-cadre sur la destruction des armes chimiques syriennes. Damas a observé une des clauses du plan en adhérant à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Les autorités syriennes ont appliqué quelque temps après une autre clause en communiquant à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques les données sur leurs arsenaux. T

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