Une des questions clés de l’ordre du jour, c’est l'aide collective au Tadjikistan dans le renforcement de la frontière avec l'Afghanistan compte tenu du retrait du contingent militaire étranger en 2014. Les leaders de la Russie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, de l'Arménie, de la Kirghizie et du Tadjikistan focaliseront leur attention sur le perfectionnement du système de sécurité. On s’attend à ce que la création de forces aériennes collectives de l'organisation soit au programme. Les membres du sommet examineront aussi la situation en Syrie.
Les experts avaient qualifié de capitale la rencontre actuelle des leaders de l’OTSC bien avant la diffusion de son programme. C’est notamment au sommet de Sotchi que la présidence de l'organisation passera à la Russie. Il est important que la Russie assure cette fonction à la veille du retrait des troupes de la coalition internationale de l'Afghanistan. La préparation a commencé il y a longtemps, compte tenu des menaces visant tous les pays de la région qui peuvent surgir après le départ des Américains et de leurs alliés. Au sommet actuel, les participants examineront l'exécution des décisions prises auparavant, y compris des accords de la session du Conseil de sécurité collective de l’OTSC à Moscou en 2012. La question clé de la rencontre de Sotchi est l'aide collective au Tadjikistan dans le renforcement de la frontière avec l'Afghanistan. Une des mesures proposées consiste à créer des forces aériennes de l’OTSC, ce qui constituera un important pas dans cette direction, a expliqué à La Voix de la Russiel'expert principal de l'institut russe d’études stratégiques Ajdar Kourtov:
« Le fait est que la frontière entre l'Afghanistan et le Tadjikistan passe par la montagne. Mais dans les conditions de hautes montagnes, les groupes d’extrémistes, même de faible importance numérique, peuvent facilement défendre leurs positions, avec seulement des armes de tir et des lance-grenades. Mais les grosses unités militaires avec du matériel lourd ont du mal à déployer leurs forces dans cette région montagneuse. Dans ces conditions, l'aviation de combat est un moyen irremplaçable de lutte contre ce danger. »
Cependant, l’OTSC aujourd'hui, ce n’est pas seulement un appareil militaire. Les pays membres règlent en commun d'autres problèmes – ils coordonnent les efforts dans la lutte contre le trafic des stupéfiants et la migration illégale. Lundi, à l’issue du sommet de Sotchi, il est prévu d’adopter un communiqué sur l'appréciation de l'activité de l’OTSC dans la coopération militaire et la résistance à toutes les menaces susmentionnées. En outre, les leaders des pays membres de l'OTSC examineront d'autres questions internationales. Il n'est pas exclu qu’une déclaration sur la situation en Syrie soit diffusée. Vendredi, au Kremlin, il a été noté qu’aucune rencontre spéciale entre les présidents Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko dans le cadre du sommet n'était prévue. D'autre part, le conseiller du président russe Iouri Ouchakov a indiqué que des contacts personnels entre les leaders de la Russie et de la Biélorussie « étaient possibles ». Après la participation à la séance de l’OTSC, Poutine et Loukachenko pourraient observer ensemble la tenue des manœuvres militaires "Ouest-2013". Les experts n'excluent pas non plus qu’en marge du sommet de Sotchi, un terme puisse être enfin mis au « conflit du potassium » entre Moscou et Minsk. À la fin de la semaine, au Kremlin, on avait déclaré que la question de l'extradition du directeur général de la compagnie Ouralkaliï Vladislav Baumgartner « serait résolue dans les plus brefs délais ». T
