Sur 32 projets présentés, on en a sélectionné 15. Trois projets ont été finalement retenus. Jusqu’au dernier moment, même les membres du jury ne connaissaient pas les noms des artistes.
Le concours a été remporté par le peintre du peuple de la Fédération de Russie Andreï Kovaltchouk. La sculpture d'un soldat en treillis, croix de Saint-Georges sur la poitrine, et le tricolore russe passant à travers des blocs de bronze, symbolisant le sort difficile de notre pays, constitueront l'ossature du monument. Le monument portera cette inscription : « Aux combattants péris lors de la Première guerre mondiale ». L’auteur explique sa conception :
« Le drapeau de la Russie, son symbole, passe par différentes épreuves. Ces blocs de bronze figurent ce que la Russie a dû endurer. Car il s'avère que la Première guerre mondiale a entraîné la perte de l’Empire russe. Cette guerre a marqué le début d’une autre voie pour le pays. Tout cela, il faut le montrer dans ce monument. A notre avis, ce langage conventionnel de la sculpture permet de le rendre. »
D’après Andreï Kovaltchouk, son équipe est prête à entendre des historiens, des spécialistes de guerre, et, en se guidant sur leurs conseils, à ajouter au monument des accents significatifs.
En présentant le gagnant du concours, le ministre de la Culture Vladimir Médinski a exprimé l'espoir que le monument aux héros de la Première guerre mondiale soit reconnu par le peuple. D’après le ministre, ce monument a vocation à rétablir la continuité historique après un injuste oubli.
Le monument sera coulé en bronze. D’après l’auteur, il s’agit de choisir une proportion idéale des éléments de la composition pour que le monument paraisse harmonieux à la fois aux visiteurs se promenant au parc de la Victoire et aux conducteurs de voitures circulant sur l’avenue. /N