Selon lui, Paris puis Washington menaçaient de frapper la Syrie en réaction à l’utilisation de gaz chimiques contre les populations civiles. Et enfin M. Hollande a affirmé que c’est la pression française qui a convaincu la Russie de prendre l’initiative d’une solution diplomatique de la crise syrienne.
Je n’oserais jamais contredire François Hollande car j’ai trop de respect pour le chef de l’Etat français pour pouvoir imaginer ne serait-ce qu’un seul instant que ses affirmations ne correspondent pas à la réalité.
Pourtant c’est précisément cette conviction qui me fait plonger dans une sorte de dichotomie quand je me rappelle qu’il y a deux semaines le même François Hollande avouait publiquement qu’il s’abstiendra de toute intervention militaire en Syrie sans la permission que le Congrès américain doit donner à ce sujet à Barack Obama. Car la France dont les moyens militaires sont beaucoup plus faibles que ceux des Etats-Unis n’osera jamais agir seule contre la Syrie sachant que ça ne donnerait aucun effet.
Or, comme en l’occurrence je n’ai non plus aucune raison de douter de la sincérité du président français rappelez-moi, chers amis, pour l’amour du Ciel – si c’est bien la queue qui remue le chien ou si c’est le chien qui remue la queue ?