La réalisation du plan d'action sur la Syrie défini à Genève par les chefs de diplomatie russe et américain permettrait d'éviter l'option militaire, a déclaré samedi M. Lavrov à l'issue de négociations à Genève avec son homologue John Kerry.
"Bien entendu, les approches définies [par les deux pays] ne prévoient aucun recours à la force ni aucune sanction susceptible d'être appliquée automatiquement", a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères, ajoutant que Moscou et Washington se prononçaient pour un règlement politique du conflit.
Selon M. Lavrov, la sécurité des experts internationaux qui procéderont à l'inspection des armes chimiques en Syrie sera assurée par toutes les parties en conflit, dont les autorités syriennes.
"Nous avons souligné dans nos propositions que la responsabilité de la sécurité serait assumée par les autorités syriennes, mais pas par elles seules. D'autres parties syriennes, c'est-à-dire l'opposition, doivent s'engager également à ne pas créer de menaces pour le personnel international", a souligné le chef de la diplomatie russe.
Il estime que les inspecteurs internationaux doivent être nantis de pouvoirs suffisamment larges pour bien remplir leur mission.
"Ces questions demandent à être traitées en détail", a conclu M. Lavrov.
