Selon le portail Euronews, les audiences consacrées à la protection des libertés des citoyens et des journalistes en Europe intégrée ont eu lieu au Parlement européen. Les méthodes douteuses au plan de la démocratie des services secrets américains et européens, y compris la surveillance électronique, les faits flagrants de répression de l’information importante au plan social ont focalisé l’attention des députés. Les businessmen se montrent tout particulièrement préoccupés par les scandales autour les activités des services spéciaux américains et autres dans plusieurs pays. Ce sujet figure invariablement à l’agenda politique.
Fait curieux : la revue allemande Focus a publié ces jours l’article intitulé « Les oreilles longues de la France. Comment nous espionne la Grande Nation ». Le professeur de l’Ecole supérieure d’économie Ivan Rodionov n’y révèle, quant à lui, rien d’extraordinaire :
Ce phénomène de longue date ne disparaîtra jamais. Or, je suis sûr qu’il n’est possible d’appliquer des scénarios sérieux grâce à l’information. On a besoin d’immenses ressources pour se débrouiller dans l’information. Or, chacun insiste sur son intérêt, c’est normal.
Quoi qu’il en soit, le directeur exécutif de la Chambre de commerce et d’industrie de Bavière Alexander Lau n’estime pas, loin s’en faut, l’espionnage industriel inoffensif.
Cet espionnage est très dangereux, a dit Lau dans une interview radiophonique. Il sape la concurrence : d’aucuns tirent des bénéfices économiques au détriment des autres. Il s’agit de la valeur du produit fourni par l’entrepreneur, de son importance au marché. C’est un problème sérieux.
Donc, on est ensemble mais l’un contre l’autre ? La question reste ouverte.
