Les leaders des pays du G20 sont divisés en deux camps à peu près égaux en nombre concernant les perspectives de règlement de la situation en Syrie, a déclaré aux journalistes le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.
"En ce qui concerne l'évocation du dossier syrien, on a vu se confirmer au cours du dîner la division entre les leaders. Une série d'Etats prônait la nécessité d'adopter des mesures empressées, en dépit de tous les organes légaux internationaux. Toute une série d'autres Etats a appelé à ne pas piétiner le droit international et à ne pas oublier que seul le Conseil de sécurité de l'Onu peut décider de l'usage de la force", a indiqué M. Peskov.
Selon le porte-parole du président Poutine, les forces sont divisées "de façon à peu près équivalente".
La situation en Syrie s'est aggravée le 21 août, date à laquelle certains médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts. Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu.