« Wagner et Verdi, lit-on dans un essai de l’écrivain russe Iouri Naguibine, ce sont deux hommes, deux vies, deux approches très différentes. Qui plus est, ces deux figures de proue représentent deux pôles de l'art diamétralement opposés dans tout : la perception du monde et de la musique, les caractères, les tempéraments, les opinions, les apparences extérieures. »
Comment présenter cette musique aux spectateurs ? Le directeur et le metteur en scène principal de l’Opéra Hélicon Dmitri Bertman a proposé une solution.
« Les spectacles ne doivent pas donner l’impression que l’opéra c’est quelque chose de lourd. L’opéra a de multiples aspects. Tout d’abord, c’est du théâtre où tout est possible et réalisable. Je suis convaincu que le Bal masqué sera un spectacle merveilleux. »
En outre, le spectacle réserve une surprise, car c’est Simone Fermani, descendant direct de Verdi, qui tiendra la baguette.
Au cœur du sujet du Bal masquése trouve l’assassinat du roi de Suède Gustav III lors d’un bal masqué. Bien que l’histoire soit tragique, l’accent principal est mis sur autre chose, fait remarquer à La Voix de la RussieTatiana Touloubieva, créatrice des costumes.
« Des histoires sombres se produisent tous les jours. Pour reproduire l’expression de Tchekhov : « Les gens prennent le thé, et leurs destins se brisent ». Je pense que la mascarade marque toute notre vie, tous les jours nous changeons d’habits, de masques. La vie est un bal masqué. »
D’autres opéras de Verdi jalonneront le programme du festival Hélicon qui se tient jusqu’au 27 octobre. En ce qui concerne l’œuvre de Wagner, le théâtre de Dmitri Bertman propose une performance unique – le seul opéra comique du maître allemand Défense d'aimer. La troupe va présenter une autre première, un spectacle composé de fragments vocaux et symphoniques des 13 opéras de Wagner. T WWW.NIBELUNGOPERA.RU