Les arguments de ceux qui s'opposent à la Russie sur le dossier syrien sont très faibles et mènent à une agression que rien ne pourrait justifier, a estimé mercredi le président russe Vladimir Poutine.
"Les arguments de nos opposants sont faibles, très faibles. Ils sont insignifiants", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une réunion du Conseil présidentiel des droits de l'homme.
Et d'ajouter qu'il s'agissait d'une agression qui n'avait pas de justification.
Le président américain Barack Obama a demandé au Congrès de donner son feu vert à des frappes en Syrie suite à l'attaque chimique du 21 août dernier dans une banlieue de Damas qui aurait fait, selon la Coalition nationale de l'opposition syrienne, plus de 1.400 morts. Washington en attribue la responsabilité au régime du président Bachar el-Assad. Les autorités syriennes démentent toute implication dans cet événement, déclarant que l'armée n'a jamais recouru aux gaz de combat.
Des pays occidentaux ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu.