La seule façon de se débarrasser d'une tentation est d'y céder. Cette thèse est, semble-t-il, à l’origine de l’aspiration du président des Etats-Unis Barack Obama à accuser, preuves à l’appui, le président Bashar Assad d’emploi d’armes chimiques contre les civils syriens et à punir Damas en bombardant les cibles stratégiques syriennes choisies sur conseil des généraux. Obama adopte ses décisions au mépris du CS de l’ONU. Le président américain ne prend pas en considération l’opinion de plusieurs alliés de Washington ayant refusé de participer aux éventuelles opérations ni les protestations de la communauté mondiale. Cependant, les armes chimiques ont été en fait employées en Syrie : mais par les commandos de l’opposition et non pas par l’armée contrairement à ce que prétend et essaie de prouver le président d’Obama. Ils ont fait exploser il y a une semaine les réservoirs avec du gaz neurotoxique à Ghouta, dans la banlieue de Damas ayant tué, d’après les données de l’ONG « Les Médecins sans frontières » au moins 335 personnes.
Le cinéaste Smail Detrouni, le journaliste d’origine libanaise Rene Naba et le blogueur Paul Joseph Watson du site Infowars ont enregistré ce crime. Le journaliste Dale Gavlak, correspondant des agences Mint Presse News et l’Associated Press, a engagé l’enquête. La revue Ngambo Na Ngambo éditée à Paris a publié le 31 août son article « Syrie: les terroristes avouent entre les responsables de l’attaque à l’arme chimique ». Le rédacteur en chef de la revue Lilo Miango raconte, en particulier, dans une interview accordée par téléphone de Paris à notre observateur Igor Yazon.