Syrie/opération: le rejet de Londres refroidira certaines ardeurs (Rogozine)

© RIA Novosti . Gennadii ShishkinSyrie/opération: le rejet de Londres refroidira certaines ardeurs (Rogozine)
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Le rejet par la Grande-Bretagne de toute action militaire unilatérale contre Damas ne manquera sans doute pas de refroidir l'ardeur de certains pays, en les dissuadant d'adopter des décisions irréfléchies, a estimé le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

Le rejet par la Grande-Bretagne de toute action militaire unilatérale contre Damas ne manquera sans doute pas de refroidir l'ardeur de certains pays, en les dissuadant d'adopter des décisions irréfléchies, a estimé vendredi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

"J'espère que cela va refroidir certaines têtes en l'absence du soutien de l'Otan, la décision de Londres ne contribue pas entre autres au lancement d'une opération militaire", a déclaré M.Rogozine devant les journalistes à Vladivostok (Extrême-Orient russe).

Et d'ajouter que "personne ne voulait être isolé".

"Les Britanniques ont toujours été des alliés fidèles (des Américains, ndlr) dans ce genre d'opérations (…), et leur refus de participer (cette fois, ndlr) ne restera certes pas sans effet", a conclu le vice-premier ministre.

La situation en Syrie s'est sensiblement aggravée le 21 août, date à laquelle certains médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas. Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat. Washington a toutefois rejeté la responsabilité de l'attaque sur le régime de Damas et engagé les préparatifs d'une intervention militaire en Syrie.

Le premier ministre britannique David Cameron, dont le gouvernement avait lancé des préparatifs militaires en début de semaine, a dû revenir sur son intention de soutenir une intervention militaire immédiate, notamment en raison des réticences de l'opposition travailliste et de parlementaires de son propre parti. Le gouvernement allemand exclut lui aussi de participer à une opération militaire en Syrie.

La Maison-Blanche a laissé entendre que le président Obama pourrait décider d'une action unilatérale américaine. Une telle action reste envisageable, bien que le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel affirme que Washington recherche toujours une "coalition internationale" qui agisse de concert pour attaquer le régime syrien, ce dernier ayant promis de se défendre "contre toute agression".

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