Le premier ministre britannique David Cameron a reconnu jeudi devant les députés ne pas avoir 100% de certitude quant à la responsabilité ou non du régime syrien dans l'usage d'armes chimiques dans une banlieue de Damas.
"Il n'y a pas, effectivement, 100% de certitude quant aux responsables de l'attaque chimique (près de Damas). Nous n'avons pas de preuves attestant l'absence d'armes chimiques chez l'opposition et la possession de telles armes par le régime (…). Cela ne suffit pas pour affirmer que le régime en est responsable et en répondra", a déclaré le chef du gouvernement.
M.Cameron a été contraint par l'opposition travailliste d'attendre le rapport des inspecteurs de l'Onu avant toute décision sur une intervention militaire en Syrie. Les travaillistes lui ont demandé des "preuves convaincantes" de la responsabilité du régime de Bachar el-Assad.
Ainsi, le premier ministre, dont le gouvernement avait lancé les préparatifs militaires en début de semaine, a dû revenir sur son intention de soutenir une intervention militaire immédiate, notamment en raison des réticences de l'opposition travailliste et de parlementaires de son propre parti.