Une opération militaire en Syrie doit être limitée pour éviter une guerre d'envergure, a estimé mardi le premier ministre britannique David Cameron, cité par les médias.
"Cela (opération militaire, ndlr) ne signifie pas que la Grande-Bretagne doit s'engager dans une guerre au Proche-Orient (…) ou s'impliquer dans le conflit syrien (…). Les attaques chimiques sont absolument et totalement odieuses (…). Elles exigent une réaction de la communauté internationale", a déclaré le chef du gouvernement.
Et d'ajouter qu'il n'y avait pas encore de décision définitive sur une intervention militaire en Syrie.
La semaine dernière, plusieurs médias ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts. Ces rapports ont provoqué en Occident une nouvelle vague d'appels à une intervention militaire dans le conflit syrien.
Le chef de la diplomatie britannique William Hague a même déclaré lundi qu'une réponse militaire internationale à l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie serait possible même sans le soutien unanime des membres du Conseil de sécurité de l'Onu.
Le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée syrienne n'avait jamais recouru à l'arme chimique.