Selon le secrétaire d’Etat américain, les autorités syriennes détruisent les preuves de l’utilisation des armes chimiques.
« C'est une réalité que les armes chimiques en Syrie ont été utilisées. Et nous savons que ces armes sont sous le contrôle du régime syrien. Nous savons qu’il peut mener ces attaques en utilisant des missiles », a indiqué John Kerry.
« Ce n'est pas seulement un crime lâche, car des tentatives cynique de cacherce qui se passe sont également entreprises », a-t-il ajouté.
Damas empêche le travail d'enquête de l'ONU
Selon John Kerry, le régime syrien empêché les inspecteurs de l’ONU d’accéder aux sites de l’utilisation présumée d’armes chimiques pendant 5 jours.
« Un gouvernement qui n’a rien à cacher n’agit pas de cette manière », a-t-il indiqué. « Les inspecteurs ont eu la possibilité d’enquêter trop tard », a indiqué le secrétaire d'Etat américain.
Selon le secrétaire d'Etat, les forces gouvernementales syriennes ont lancé des attaques d'artillerie sur des zones, où l’on peut chercher des preuves d'utilisation d'armes chimiques.
Selon la Maison Blanche, seule l'armée gouvernementale possède le contrôle des armes chimiques
Le gouvernement américain est persuadé que l’utilisation des armes de destruction massive ne peut pas être faite par l’opposition, a indiqué lors d’un briefing le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
« Seules les troupes gouvernementales ont la possibilité de se servir des armes chimiques. Nous l’avons déjà souligné à maintes reprises, ce sont ces troupes qui sont responsables de la sécurité des arsenaux où ils se trouvent, et ont également les moyens de livraison de ces armes », a indiqué Carney.
Mercredi dernier, plusieurs médias ont rapporté que les forces syriennes gouvernementales auraient utilisé massivement des armes chimiques dans les environs de Damas. 600 personnes auraient été victimes de ses attaques, selon les premières informations. La coalition de l’opposition nationale de la Syrie affirme que le nombre de victimes pourrait atteindre 1300 personnes. Les autorités et le commandement militaire de la Syrie nient ces informations.