Lа Russie se prononce contre « les ultimatums chimiques » à Damas

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Le 25 aout, la Russie a exigé que ses collègues du Conseil de Sécurité de l'ONU n’attisent pas les tensions autour de la Syrie et donnent aux experts la possibilité de mener une enquête minutieuse et désintéressée sur l’utilisation des armes chimiques près de Damas.

Dimanche, le gouvernement syrien a consenti à donner l’accès aux experts de l’ONU aux lieux où l’arme chimique a été potentiellement utilisée. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a chargé la mission, dirigée par le chercheur suédois Oke Selstrom et se trouvant à Damas, de bien établir les faits de l'incident éventuel du 21 août. On affirme que l’attaque aurait fait entre 500 et 1300 victimes.

L'Occident doit user de son influence sur l'opposition pour garantir la sécurité des experts internationaux, affirme Alexandre Loukachevitch, représentant officiel du Ministère russe des Affaires étrangères.

Dans un tel contexte, sur fond de propaguande antisyrienne, nous trouvons inadmissibles les appels lancés, en particulier par certaines capitales européennes, à faire pression sur le Conseil de Sécurité de l'ONU pour qu'il décide de recourir à la force déjà maintenant.

L’Iran, allié principal du régime de Bachar Asad, pourrait être entraîné dans le conflit syrien. Téhéran a menacé les Etats-Unis, dimanche 25 aout, de conséquences graves en cas d'emploi de la force contre Damas. C’est ce qu’a déclaré le général Masoud Jazairy, adjoint du chef du quartier général des forces armées iraniennes.

Washington a pour sa part exigé un accès immédiat aux banlieues de Damas pour le groupe d’experts onusiens. Dans le cas contraire, l’Occident jugera que le régime de Bachar Asad a sanctionné l’utilisation des armes chimiques.

Mais, sans attendre le lancement de l’enquête, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et d’autres pays ont déjà commencé à élaborer des plans de frappes militaires en Syrie. Le Pentagone a retardé le retour de son contre-torpilleur « Mahan » du Golfe Persique. Les Etats-Unis ont m aintenant quatre et non pas trois contre-torpilleurs dans les eaux de la Méditerranée orientale.

Damas a seulement quelques jours pour organiser l’enquête sur l’utilisation de l’arme chimique, a déclaré à Londres le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague.

L'enquête doit avoir lieu dans les jours qui viennent. Le temps joue ici un rôle primordial. En très peu de jours, la qualité des preuves s'altère. Sans cela (l'admission de la commission de l'ONU et l'enquête sur l'utilisation présumée de l'arme chimique), nous devons être prêts à débattre de nouveau de cette question au Conseil de Sécurité de l'ONU. Et à recevoir un mandat ferme de l'ONU pour parler à la Syrie sur un autre ton.

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