La lettre Y signifie Youth, jeunesse. Ce sont une centaine de jeunes leaders dont 10 sont russes qui y participent; leur but est de préparer et soumettre une série de recommandations aux leaders du G-20 sur des questions de coopération internationale et d'orientation économique. Comment réduire le taux du chomage et établir une coopération internationale efficace, quels sont les mécanismes de la lutte contre la corruption et les enjeux de la politique financière autant de questions que l ‘élite financière de demain aura à aborder. Nous nous sommes entretenus avec Jean-Luc Larribau le président du conseil d'administration de l'Assemblée de travail du G-20Y qui nous a parlé des perspectives et de l ‘idée générale de cette entreprise.
VDLR. D ‘ou vient l ‘idée du sommet ?
Jean-Luc Larribau. L‘idée vient du constat que si les chefs d ‘Etat se réunissent de temps en temps, les entreprises n‘ont pas de forum pour échanger entre elles. Et ce constat nous paraissait anormal puisque l‘intégration internationale naturelle des entreprises. Le fait que les entreprises n‘avaient pas les contraintes politiques ou éléctorales et le fait que les entreprises n‘avaient pas de contraintes liées aux intêrets nationaux transforment leurs voix en voix particulièrement utiles, libres et legitime pour s‘exprimer sur les problèmes internationaux.
VDLR. Quel est à votre avis l’objectif de G20Y à moyen et long terme ?
Jean-Luc Larribau. С‘est une bonne question parce que précisement notre objectif il n‘est que à moyen et long terme. Il y a une différence fondementale entre le G20Y et le G20 des chefs d‘Etats. C‘est précisement que nous ne sommes pas là pour répondre aux problèmes qui se posent dans les trois ou six prochaines mois avec tel ou tel pays ou institutions financières. En tant que génération des jeunes entrepreneurs le moyen et le long terme sont les priorités. Et le souci fondementale des entreprise qui réunit ses participants dans notre sommet est d’assurer une prospérité économique n ‘est pas sur 6 mois mais sur 60 ans.