« La cour a notamment motivé le rejet de la demande n raison des menaces qui pèsent sur Moukhtar Abliazov et considère que sa sécurité sera mieux assurée en prison qu’à l’extérieur », a indiqué Bruno Rebstock, l’avocat d’Abliazov.
La Cour d’appel d’Aix-en-Provence a estimé également qu’elle ne dispose pas suffisamment de garanties pour une mise en liberté de l’accusé. La nouvelle demande de mise en liberté n’a pas été prise, a indiqué l’avocat.
Poursuivi pour détournement de fonds, Abliazov a été placé le 1e août dernier en détention provisoire en attendant son éventuelle extradition vers l’Ukraine. Les autorités ukrainiennes qui ont 40 jours pour faire parvenir des pièces justificatives à la justice française, ne les a toujours pas communiquées, selon les sources judiciaires.