L'organisme fait notamment état de "l'utilisation de montages juridiques complexes de sociétés en cascades installées dans des pays à fiscalité privilégiée".
Sans mentionner les noms, Tracfin cite à titre d'exemple les achats douteux de vignobles effectués par un holding chypriote détenu par une société basée dans un pays à fiscalité privilégiée et appartenant à une personne physique de nationalité russe.
D'après le Financial Times, la Russie est ces dernières années un leader en matière d'investissement dans le secteur vitivinicole français, le taux d'investissements chinois connaissant une hausse remarquable.
Les hommes d'affaires chinois sont surtout intéressés par les terrains à Bordeaux, où ils ont déjà acquiert une quarantaine de domaines sur 8.000 existants. Les Russes sont plutôt attirés par la région de Cognac, où ils ont racheté au cours des huit dernières années sept domaines sur 5.000. A cela s'ajoute le fait que les investisseurs russes et chinois accordent leur préférence aux grandes exploitations.