Les sportifs russes se sont imposés dans le classement individuel officiel sur le score de 4 :1. Le président Vladimir Poutine, le premier ministre Dmitri Medvedev et le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaev, ont assisté au tournoi.
Sambo qui signifie autodéfense sans armes, est une discipline sportive relativement jeune. Cette variété de lutte a fait son apparition en URSS il y a 75 ans. C’est une synthèse des arts martiaux nationaux qui possède un vaste éventail de techniques de défense et d’attaque. Mais ce qui compte le plus, c’est le système particulier d’éducation qui permet d’affermir le volonté, les qualités morales, le patrotismme et le civisme. C’est sans doute pour cela que ce sport a tant d’adeptes dont Vladimir Poutine qui vient invariablement aux tournois de Sotchi :
« La force, le courage et la magnanimité sont autant de traits qui distinguent les lutteurs qui s’affrontent sur le ring. Il faut également y ajouter ele sentimenet de fraternité au combat. J’ai fait exprès d’employer le mot combat parce que nos gars sont une véritable vitrine des arts martiaux. »
C’est la 4e édition du tournoi de Sotchi mais c’est la première fois qu’il se déroule dans le format international. Il y a eu 10 combats sur le ring mais rares étaient ceux qui ont tenu les trois rounds jusqu’au gong final. Le combat entre l’expérimenté marine sud-africain Trevor Prengley et le capitaine de l’équipe russe Viatcheslav Vassilevski est devenu le point culminant des compétitions. La jeunesse l’a finalement emporté dans un combat sans compromis mais Vladimir a remercié les deux combattants :
« En Russie, nous avons toujours eu du respect pour les hommes qui savaient aller jusqu’au bout. »
Des dizaines d’écoles sportives où est pratiqué le sambo, ont fait leur apparition depuis quelques années à travers toute la Russie. Un de ces centres a également ouvert il y a quelques jours à Sotchi. Les entraîneurs sont sûrs qu’il formera beaucoup de bons sportifs.
