Les divergences sur la Syrie ne pourraient pas enfoncer un coin entre la France et la Russie

Les divergences sur la Syrie ne pourraient pas enfoncer un coin entre la France et la Russie
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Les divergences sur la Syrie ne pourraient pas enfoncer un coin entre la France et la Russie, estime docteur des sciences politiques, chercheur associé de l’ Institut de l ‘Europe Sergey Fedorov. Dans l ‘interview à la La Voix de la Russie le politologue a noté que malgré le pessimisme des journalistes occidentaux ayant l ‘habitude de parler de la Russie d ‘une manière partiale et peu objective, le niveau de la coopération entre les deux pays est très élevé.

Sergey Fedorov. En parlant des relations entre nos deux pays il y a deux regards: un regard est le regard un peu alarmé quand on parle beaucoup de choses désagréables pour la Russie. C ‘est toujours du mal et du noir . Mais de l ‘autre côté je ne me souviens pas d’ une période quand la presse française était favorable à la Russie. Sauf peut-être la fin du 19 et la première moitié du 20 siècle quand elle a besoin de nous. Et ça c’est normal.On ne peut pas de forcer les journalistes français à dire le contraire. C’est pourquoi il faut être tranquille, il ne faut pas s ‘alarmer et s ‘arracher les cheveaux. Mais de l’autre côté on peux dire que les relations se développent très bien: le commerce, les contacts diplomatiques. On nous répèt toujours que nous avons des divergences sur la Syrie mais à mon avis ces désaccords ne peuvent pas détruire le consensus, les relations entre les deux pays. Sur les grands problèmes de la politique mondiale nos positions coincident . Nous, les Russes et les Français sont multipolaires et c ‘est pourquoi sur les questions de l ‘Europe nous avons également les mêmes positions. Et c’est pourquoi la Syrie ne doit pas empêcher l ‘accord entre les deux pays. Il ne faut pas se polariser sur les questions des mass-médias et il faut favoriser les contacts humains entre les sociétés civiles et c ‘est là, le but principal des rélations entre les deux pays.

VDLR. Il y a 6 mois François Hollande a déclaré lors de la conférence de presse commune avec Vladimir Poutine que « la relation entre Paris et Moscou est encore prometteuse» et «n'a pas encore donné tout ce quelle pouvait donner autant sur le plan politique qu' économique». Les chiffres confirment cette thèse. De fait, la Russie est devenue le quatrième partenaire commercial de la France tandis que les échanges entre les deux pays, selon le président français, ont progressé de 15% en trois ans . La France domine sur les marchés des parfums et cosmétiques en Russie ainsi que des vins et des boissons alcoolisées. Tout comme les échanges commerciaux, les flux d'investissements français en Russie se sont connu une progression notable. En cinq ans les flux d'investissements français en Russie ont considérablement accrus pour atteindre 11,9 milliards fin 2011 ce que fait de la France le 4e investisseur étranger en Russie. Pour le moment plus de 400 filiales d'entreprises françaises sont implantées en Russie. La coopération franco-russe s'est également intensifiée au cours des dernières années dans le domaine militaire avec l'achat par la Russie du porte-hélicoptères Mistral et par un projet de construction de navires de ce type dans des chantiers navals russes avec la participation française. Enfin, la Russie a commencé a lancer des fusées et des satellites depuis le cosmodrome français de Kourou.

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