M. Morsi a demandé à transmettre au commandement de l’armée que lui seul pouvait mettre fin aux actions de protestation. Il a exigé de libérer lui et d’autres leaders des Frères musulmans et de lui garantir l’immunité contre des poursuites en justice.
Ecarté du pouvoir par les militaires le 3 juillet, il est gardé à vue dans une villa près du Caire. Les pro-Morsi occupent pendant plus d’un mois les places devant la mosquée Rabaa al-Adouya et l’Université du Caire.