Au cours d’une enquête le Parquet a établit qu’en partie la campagne électorale d’Alexeï Navalny était financée par des sponsors étrangers. Ainsi plus de 300 personnes physiques et morales, ainsi que donateurs anonymes de 46 pays du monde ont viré des moyens financiers par le système de paiement électronique « Yandex. Dengui (argent) ». L’argent, destiné à lui et aux membres de son équipe électorale, parvenait des Etats-Unis, Finlande, Grande-Bretagne, Suisse, Canada.
Un financement occulte n’est pas, hélas rare, au cours des campagnes électorales, remarque le président du Conseil de l’Institut russe du droit électoral, Igor Borissov.
« C’est l’une des technologies, qui n’est pas inventées par l’équipe électorale de Navalny. Elle est liée aux possibilités techniques de virer de l’argent via des systèmes de paiement électroniques. En ce cas par « Yandex. Dengui ». Elle viole la Constitution de la Russie, comme la législation électorale fondamentale qui interdit d’utiliser des moyens financiers étrangers et ceux des non résidents de Russie. Cette règle est la même dans tous les pays évolués. Aucun Etat ne permet de mener une campagne électorale grâce à des sources de financement étrangères. »
Quant à l’opposant, il a déjà démenti toutes les accusations. Alexeï Navalny a écrit dans son block-note en ligne dans le réseau social « Jivoï Journal » que le financement de sa campagne électorale était strictement conforme à la loi et juridiquement impeccable.
Les élections directes anticipées du maire de Moscou auront lieu le 8 septembre. Sauf M. Navalny, cinq candidats sont en ligne : Ivan Melnikov, parti communiste de Russie, Sergueï Mitrokhine, leader du parti « Iabloko », Nikolaï Levitchev, du parti « Russie juste », Mikhaïl Degtiarev candidat du parti LDPR, le candidat indépendant, maire de la capitale par intérim Sergueï Sobianine.