On se demande quand le nombre d’Européens de l’extrême-droite augmentera à tel point qu’ils se décideront à une « croisade ». Au micro le vétéran du Service du renseignement Lev Korolkov.
Les groupes de l’extrême-droite deviennent de plus en plus nombreux, en premier lieu en Allemagne et moins dans les pays nord-européens. Cela provient de la rupture de l’équilibre ethnique vu l’afflux permanent de migrants. Ils privent les habitants locaux d’emplois, notamment dans l’industrie du bâtiment, les services collectifs, etc., ce qui pose le fondement social pour l’extrême-droite. Qui plus est, la crise économique stimule ce processus.
Fait révélateur : la police ne s’« intéresse » qu’aux radicaux. Cependant, il existe en Europe, y compris en Allemagne, des groupes nazis moins radicaux s’abritant dans les lacunes de la législation locale. Les autorités n’ont pas le temps ni ne veulent pas les réprimer. Au micro le chef du Centre d’études européennes de l’Institut d’économie mondiale et de relations internationales de l’Académie des sciences de Russie Alexei Kouznetsov.
Il existe des forces radicales de la droite qui choissent, néanmoins, les instruments civilisés sur l’échiquier politique.
Actuellement les Etats européens adoptent l’un après l’autre les lois absurdes sur les mariages homosexuels. Les forces musulmanes pas du tout les plus radicales prétendent qu’elles entrent en considération avec les valeurs traditionnelles européennes plutôt qu’avec leur doctrine religieuse. C’est un sujet explosif.
De l’avis de certains experts, l’éventuel conflit en Europe sera interconfessionnel. Quelles que soient les opinions des Européens, tout porte à croire que la civilisation européenne est loin d’avancer vers la renaissance et l’épanouissement.
