Pétrole/GN : les réserves russes ne sont plus un secret d’Etat

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L’information sur les quantités de pétrole et de gaz naturel disponibles en Fédération de Russie ne constitue plus un secret d’Etat.

Lors d'une conférence ce vendredi à Moscou, axée sur le bilan d’Etat et la classification des réserves de pétrole et de gaz naturel, le ministre des Ressources naturelles et de l’écologie Sergueï Donskoï a publié les chiffres exacts concernant les réserves d’hydrocarbures.

D’après le ministre, au 1er janvier 2012, les réserves de pétrole se chiffraient à 17,8 milliards de tonnes, et celles de gaz naturel – à 48,8 trillions de m3 suivant la catégorie ABC1 (AB – exploitation est en cours, C1 – pas d’exploitation, les réserves sont prospectées). Suivant la catégorie C2 (évaluations), les réserves de pétrole sont estimées à 10,9 milliards de t, celles de gaz naturel – à 19,6 trillions de m3. Comme on le sait, la Russie fait assurément partie des leaders mondiaux pour les réserves d’hydrocarbures. Mais l’absence d’une information exacte dans ce domaine empêchait l’afflux des investissements, remarque le ministre Sergueï Donskoï :

« Il est évident que dans les conditions d’un monde contemporain transparent, à l’époque de lutte pour les capitaux à placer, les données sur les réserves d’hydrocarbures dans les sous-sols du pays sont un atout concurrentiel important, qu’il est inutile de cacher. Rendre secrète l’information sur les réserves de telle ou telle autre matière première nuit à l’image du secteur énergétique, au regard des investissements, cela empêche l’étude géologique et la mise en valeur du potentiel des ressources naturelles, et cela donne lieu à des évaluations contradictoires et souvent inexactes »

En Russie, depuis déjà huit ans, l’accroissement de réserves d’hydrocarbures dépasse le niveau de leur extraction. L’année dernière, par exemple, pour le pétrole, l’accroissement des réserves prospectées a représenté 650 millions de t, et pour le gaz naturel – 800 milliards de m3. 49 gisements ont été découverts. Chaque année, quelque 200 milliards de roubles (près de 7 milliards de $) sont dépensés par l’Etat et les compagnies exploitant les ressources du sous-sol à la prospection géologique des hydrocarbures. Et donc, les chiffres touchant les réserves déjà publiés vont augmenter. Mais il ne suffit pas de déclasser les quantités des réserves, une classification contemporaine est nécessaire, pour les évaluer aussi qualitativement. Voici ce qu’a dit à ce propos Valéry Pak, dirigeant l’Agence fédérale pour l’exploitation des sous-sols :

« Il est très important de respecter la conformité aux standards internationaux pour les catégories et la comptabilité. Même si le système russe de calcul des réserves présente de sérieux avantages, surtout dans la partie géologique. C’est la base de la prospection et de l’exploitation des champs pétroliers et gaziers ».

La nouvelle classification doit être combinée avec les analogues internationaux les plus répandus. En son sein, la catégorie des réserves sera coordonnée avec les documents de projets, servant à mettre en valeur des gisements. Tandis que la préparation d’un projet reposera sur une décision d’investissement.   N

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