Tel est le résultat de sa rencontre à l’aéroport de Moscou Cheremetiévo avec des juristes et militants des droits de l’homme russes, qu’on peut qualifier de sensation. L’agent fugitif a exprimé sa reconnaissance à tous les pays, qui lui ont proposé l’asile, mais a décidé d’arrêter son choix sur la Russie.
Les attentes des participants à la rencontre se sont justifiées. Réagissant à la demande de l’ex-consultant de la CIA le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que pour le moment le Kremlin ne disposait pas de confirmation à ce sujet, mais a noté que les conditions pour cela restaient les mêmes : arrêt de toutes activités nuisant aux intérêts des Etats-Unis et à leurs rapports avec la Russie, comme l’a stipulé précédemment le chef de l’Etat Vladimir Poutine. Le 12 juillet Edward Snowden a confirmé son accord.
Le premier des hauts fonctionnaires à avoir commenté la demande de l’Américain a été le président de la Douma d’Etat Sergueï Narychkine. Il a dit la Russie devait accorder l’asile politique ou un refuge provisoire à Edward Snowden, parce qu’il risque la peine de mort, toujours en vigueur aux Etats-Unis. Le chef du comité des Affaires internationales Alexeï Pouchkov a noté que si M. Snowden fait une demande officielle d’asile politique en Russie, sa demande serait examinée.
« Je pense qu’il craint pour sa vie. Après l’incident de l’avion du président bolivien il pourrait ne passe rendre en Amérique latine. Pour cette raison il demande l’asile provisoire en Russie. Il ne demande pas, probablement, la nationalité russe, mais un certain statut de réfugié et un asile provisoire qui lui sont nécessaires. Il est tout simplement las de vivre dans la zone de transit de Cheremetiévo », selon le politologue Sergueï Mikhéev.
Peu après la rencontre Olga Kostina, membre de la Chambre civile, a déclaré que les défenseurs des droits de l’homme avaient l’intention de préparer une déclaration au nom du président Poutine appuyant la demande de M. Snowden d’octroi de l’asile politique. Selon l’expert Igor Korottchenko, en ce moment il faut de M. Snowden adresse une demande manuscrite aux autorités russes, et la question pourra être réglée rapidement.
Quant au délégué aux droits de l’homme Vladimir Loukine, il a estimé qu’il serait préférable que ce soit une organisation internationale et non la Russie qui accorde à M. Snowden le statut de réfugié. Car il faut aussi tenir compte, à son avis, des intérêts des Etats. A ce propos il craint une détérioration des relations russo-américaines, dans le cas de l’octroi par la Russie de l’asile politique à M. Snowden. Mais la plupart des défenseurs des droits de l’homme et d’hommes politiques et d’experts se soutiennent la demande du citoyen américain. T
