3ème révolution industrielle

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“La reconquête industrielle de la France” c’était le thème de la conférence menée à l’European American Press Club ce mardi par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. La France est une des premières destinations de travail en Europe - a souligné le ministre, interrogé sur les performances actuelles de la France. Les entreprises françaises innovent et remportent des chalenges à l’image des constructeurs automobiles qui travaillent sur des voitures consommant 2 litres d’essence au 100km. Et ce même considérant les difficultés que connaît la branche, touchée notamment par des plans sociaux. A part l’automobile il a également beaucoup de potentiel de développement dans l’aéronautique, le ferroviaire, la chimie et la robotique. La France est attractive dans bien des domaines. Le rapport sur la compétitivité de la France rendu par Louis Gallois revenait souvent dans le discours sur la « reconquête ». Le ministre a notamment traité la mesure phare du rapport sur le coût du travail, mais a bien précisé que le modèle social doit rester tout aussi performant, que maintenant. Selon Arnaud Montebourg le modèle de production Français se trouve dans une situation défavorable par rapport à celui de l’Allemagne, parce que l’économie française était trop axée sur le consommateur, alors que celle d’outre Rhin favorisait le producteur. Néanmoins le ministre a annoncé son désir de voir naitre en Europe une 3èmerévolution industrielle. En France un premier pas va être fait dès la rentrée, quand le gouvernement présentera un programme de 30 plans industriels associant les entreprises et les pouvoirs publics. Les alliances stratégiques internationales, notamment avec la Russie font également partie du plan d’évolution :

La Voix de la Russie : Est ce que le redressement de la France et de l’Europe passera par une collaboration avec la Russie ?

Arnaud Montebourg : Oui j’étais présent, j’ai accompagné le président de la république en Russie. Et il s’est passé sur le plan économique, comme politique, une sorte de retour de l’histoire. L’alliance Franco-russe a une histoire glorieuse. Et je dois dire que sur le plan économique nous avons fait en sorte de nouer un certain nombre de partenariats de plus en plus construits et constitués, qui dans un certain nombre de domaines où la Russie est forte, la France est forte pourraient déboucher sur des alliances de long terme. En tout cas c’est notre souhait et nous y travaillons activement. »

Rappelons que le président Hollande a fait une visite à Moscou l’hiver dernier, sa délégation comportait non seulement 4 ministres : Manuel Valls, Laurent Fabius, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti, mais également des dirigeants d’entreprises françaises, comme LVMH, SNCF, Thales ou Total. Une démarche propice au développement des relations économiques et s’inscrivant parfaitement dans la logique de développement évoquée par Arnaud Montebourg.

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