L'incident avec l'avion du président bolivien rentrant dans son pays en provenance de Russie ne peut pas être perçu comme une démarche amicale vis-à-vis de La Paz et de Moscou, lit-on jeudi sur le site internet officiel du département de l'Information et de la Presse de la diplomatie russe.
"Les démarches entreprises par la France, l'Espagne et le Portugal peuvent difficilement être qualifiées d'amicales vis-à-vis de la Bolivie et de la Russie, pays en provenance duquel le président Morales rentrait", indique le communiqué.
Et d'ajouter que le refus d'ouvrir l'espace aérien à l'avion présidentiel pouvait constituer un risque pour la sécurité des passagers se trouvant à son bord, notamment pour le président d'un Etat souverain.
Dans la nuit de mardi à mercredi, la France, le Portugal, l'Espagne et le Portugal ont fermé leur espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales qui revenait d'un sommet des pays exportateurs de gaz organisé à Moscou. Les autorités de ces deux pays européens soupçonnaient la présence de l'ex-consultant de la CIA Edward Snowden à bord de l'appareil.