Ce salon est l’un des trois principaux du monde. Il réunit à Saint-Pétersbourg les délégations de 50 pays. Quant aux exposants, les visiteurs verront des géants comme le russe Compagnie unifiée de construction navale (OSK) et le groupe français Direction des Constructions Navales Services (DCNS), qui construit les fameux porte-hélicoptères Mistral. Il est vrai que, selon le directeur adjoint de Rosoboronexport Igor Sévostianov, il ne faut pas s’attendre à des sensations au Salon 2013.
« Il est surtout intéressant de voir des navires de guerre. Peut-être, quelques nouveaux contrats seront conclus. Mais, hélas, moi personnellement, je ne m’attends pas à des sensations, tout en espérant le meilleur », explique l’analyste militaire Prokhor Tebine.
Pour ce qui est des navires, il y a en effet des choses à voir ici. 35 unités de dimensions différentes sont à quai : des vedettes aux sous-marins. Les navires russes méritent toute l’attention, selon l’expert militaire Ilya Kramnik.
« Les bâtiments de guerre sont le clou du programme. Ils focalisent toujours l’attention. Parmi eux il convient de noter la toute récente corvette Boïki, qui vient d’entrer en service dans la Flotte russe de la mer Baltique. »
A noter une particularité. Même si les Etats-Unis passent pour être la première puissance navale, au Salon ils sont très peu représentés. A la différence des entreprises du Vieux Monde qui proposent activement leur production. Ainsi à part le Mistral, le groupe français DCNS présente la toute récente corvette Gowind. Etant donné que le groupe a déjà des liens avec la partie russe, sans doute le DCNS compte-t-il en profiter pour conclure de nouveaux contrats. T