Avion de Morales interdit de survol: l'UNASUR demande des explications

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L'Union des nations sud-américaines (UNASUR) a demandé à un groupe de pays européens d'expliquer leur décision de fermer leur espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales, a annoncé l'agence Reuters, citant le gouvernement du Pérou qui assure la présidence tournante de l'UNASUR.

L'Union des nations sud-américaines (UNASUR) a demandé à un groupe de pays européens d'expliquer leur décision de fermer leur espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales, a annoncé l'agence Reuters, citant le gouvernement du Pérou qui assure la présidence tournante de l'UNASUR.
 
Le secrétaire général de cette organisation, Ali Rodriguez, a qualifié d'"étrange" la décision de ces pays, car "tous les gouvernements de l'Union européenne se sont déclarés préoccupés par l'ampleur des programmes d'espionnage réalisés par les Etats-Unis".
 
M. Rodriguez a notamment souligné que l'UNASUR dénonçait "le comportement dangereux de la France et du Portugal qui ont retiré de manière inopportune l'autorisation de survoler leur territoire".
 
Dans la nuit de mardi à mercredi, la France et le Portugal ont fermé leur espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales qui revenait d'un sommet des pays exportateurs de gaz organisé à Moscou. Les autorités de ces deux pays européens soupçonnaient la présence de l'ex-consultant de la CIA Edward Snowden à bord de l'appareil. 
 
Au moment où cette décision a été annoncée, l'avion volait depuis trois heures et demie. Il a dû atterrir à Vienne, en Autriche, pour se ravitailler.

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