La Bolivie demandera au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de réagir à la décision de plusieurs pays européens d'interdire le survol de leur territoire au président bolivien Evo Morales et de fouiller son avion, ont annoncé les médias internationaux, citant l'ambassadeur de la Bolivie auprès des Nations unies, Sacha Llorenti Soliz.
"Les décisions de ces pays constituent une violation du droit international. A cette occasion, nous avons engagé une procédure de saisine du secrétaire général de l'ONU", a déclaré l'ambassadeur aux journalistes à Genève.
Dans la nuit de mardi à mercredi, la France et le Portugal ont fermé leur espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales qui revenait d'un sommet des pays exportateurs de gaz organisé à Moscou. Les autorités de ces deux pays européens soupçonnaient la présence de l'ex-consultant de la CIA Edward Snowden à bord de l'appareil.
Au moment où cette décision a été annoncée, l'avion avait déjà volé pendant trois heures et demie. Il a dû atterrir à Vienne, en Autriche, pour se ravitailler.
Une fois perquisitionné par les autorités autrichiennes, qui n'ont trouvé aucune trace du transfuge américain, l'avion présidentiel a quitté l'aéroport de Vienne.