La Russie et le Venezuela entretiennent ont des liens solides. Et le mérite en revient à feu le président Hugo Chavez. Les délégations vénézuéliennes étaient nombreuses et de nombreux accords bilatéraux ont été signés, grâce auxquels aujourd’hui le Venezuela est après le Brésil le deuxième partenaire économique et commercial de la Russie avec un chiffre d’affaire annuel de près de 2 milliards de $. Au cours des quatre premiers mois de 2013, il a augmenté de 300 %, a déclaré M. Poutine lors de la rencontre avec son homologue vénézuélien :
« Ce résultat est devenu possible grâce à plusieurs marchés importants : livraisons dans le cadre de la coopération technique et militaire et fournitures d’équipements industriels, mais la tendance générale positive est là. On tient compte aussi des investissements russes dans l’économie vénézuélienne qui se montent au total à 21 milliards de $. Mais on enregistre également une hausse du volume des capitaux vénézuéliens en Russie qui représente 1,1 milliard de $. L’énergie est un axe important des projets d’investissement communs. Le Consortium national pétrolier a lancé en septembre 2012 un premier puits de forage sur le champ pétrolier Junin-6 (jusqu’à 20 milliards de $ investis). Nous voyons un grand potentiel dans la coopération industrielle. La Russie et le Venezuela mettent en œuvre des projets prometteurs dans l’industrie automobile, les constructions mécaniques, les transports et l’infrastructure. »
La première visite d’Etat de Nicolas Maduro en Russie s’est soldée par la signature de plusieurs documents sur la coopération dans le domaine de l’énergie. C’est le résultat concret de nos rapports bilatéraux, a mis en relief Nicolas Maduro.
Si pour Nicolas Maduro c’était sa première visite en Russie en tant que président du Venezuela, pour Mahmoud Ahmadinejad, ce voyage en qualité de chef de l’Etat iranien était le dernier. En août il transmettra ses fonctions au président nouvellement élu. Les présidents ont évoqué l’interaction régionale et la coopération dans la sphère de l’énergie. Au cours de l’entretien, M. Poutine a noté que la Russie et l’Iran devaient développer leur chiffre d’affaires. Quant au président de la Bolivie Evo Morales, il a invité la plus grosse compagnie pétrolière russe « Rosneft » à commencer les travaux de prospection sur le territoire de son pays. Il a aussi promis de « bonnes conditions d’investissement ». T