Le plan de règlement de la crise, que l'armée égyptienne pourrait appliquer si les responsables politiques du pays ne parviennent pas à s'entendre, prévoit des amendements à la Constitution, la dissolution du parlement et la tenue d'une nouvelle élection présidentielle, a annoncé mardi l'agence Reuters, citant des sources militaires.
Les interlocuteurs de l'agence ont pourtant indiqué que le plan conçu par le Conseil suprême des forces armées était préliminaire et qu'il pouvait être modifié après consultation avec les parties intéressées.
Le commandement des forces armées égyptiennes a accordé lundi 48 heures à toutes les forces politiques du pays pour remplir les exigences du peuple. L'armée a également fait savoir que si la volonté populaire n'était pas respectée, les militaires appliqueraient leur propre plan d'action visant à sortir le pays de la crise.
La situation en Egypte s'est nettement détériorée le 30 juin suite aux rassemblements massifs de protestation contre la gouvernance de Mohamed Morsi.