Les subventions octroyées par l’Etat aux agriculteurs nationaux passeront de quatre à neuf milliards de dollars.
Les problèmes ne manquent pas dans le secteur de l’agriculture. Ainsi la production du lait a reculé de 4% et le cheptel de 2%. En revanche, les importations du beurre ont progressé.
Force est pourtant de reconnaître que la baisse de la production du lait n’est pas très forte. La sécheresse de 2012 dans certaines régions de Russie est un facteur qui a contribué à la chute de la production. Il s’agit de difficultés passagères, qui sont tout à fait normales pour la période transitoire vers de nouvelles conditions, est convaincu le sénateur russe Konstantin Tsibko.
« Tout le monde voit très bien qui pourra survivre dans ces conditions et qui n’est pas en mesure de venir à bout des difficultés faute de ne pas s’être adapté aux nouvelles conditions, ne pas avoir créé des conditions appropriées ou ne pas avoir résisté à la concurrence interne. On ne parle que de notre marché, qui s’ouvre aux producteurs étrangers tout en donnant la possibilité d’aller sur d’autres marchées à nos producteurs à nous. »
La Russie n’a pas peur de la concurrence en étant certaine d’être en mesure de non seulement ne pas céder ses positions sur le marché interne mais aussi de se faire une place sur le marché mondial de la volaille, du bétail et du blé.