Une fois tous les trois ans plus de 5 000 spécialistes de 80 pays se réunissent pour se familiariser avec les récentes technologies de production du pétrole et les nouvelles méthodes de gestion des affaires dans cette sphère. En 2014 on attend la venue au congrès à Moscou pas moins de 100 invités : des ministres et des chefs de gouvernements. La Russie a remporté le droit d’organiser cette manifestation face à deux pays : les Etats-Unis et le Brésil. Le président du Conseil mondial du pétrole Renato Bertani a expliqué ce choix :
« La Russie joue un rôle essentiel dans le secteur énergétique mondial tant pour les volumes d’extraction du gaz et du pétrole que pour l’importance des réserves prospectées. D’ici à 50 ans le pétrole et le gaz naturel resteront les principales matières énergétiques. Leur part en comparaison avec les autres sources d’énergie sera de 60-70 %. Nous avons à l’ordre du jour des questions suivantes : certes, l’industrie pétrolière et gazière doit être rentable. Mais en même temps aussi responsable de l’état de l’environnement, de la gestion des rapports mutuellement avantageux entre les exportateurs et les importateurs. La transparence dans la formation des prix est d’une très grande actualité. »
D’après M. Bertani, le temps du pétrole bon marché est révolu :
« Personne ne peut prédire les prix du pétrole. Ils résulteront de l’équilibre entre la demande et l’offre. La chose, dont je suis sûr, c’est que l’époque des bas prix du pétrole est dépassée. Je ne me risquerai pas à prédire l’indice des prix pour les 10 ans à venir, mais il est certain que le pétrole ne sera plus bon marché. »
La grande devise, consacrée dans la charte du Conseil mondial du pétrole, est l’exploitation rationnelle des toutes les ressources, afin de répartir de façon équitable les biens par toute l’humanité. T
