« Etant donné que de nos jours les cyber-menaces passent au premier plan, et que les moyens de les contrer sont prioritaires pour les structures de sécurité, il est logique que Moscou et Washington souhaitent éviter des malentendus dans cette sphère sensible. MM. Poutine et Obama ont justement préparé des ententes appropriées. Si des incidents exigent un éclaircissement urgent, la ligne directe permettra de régler rapidement et de façon constructive tous les problèmes survenant dans le domaine de la cyber-sécurité.
La Russie n’a pas l’intention de se contenter de conclure un tel accord avec les seuls Etats-Unis. La France et l’Allemagne sont les pays suivants. Avec Paris les pourparlers vont commencer dans les jours qui viennent. Ce qui ne signifie pas pour autant que dans un avenir prévisible le cyberespace sera sécurisé, puisque les trouble-fêtes comme, par exemple, Israël et la Chine, auront toujours les mains libres. La bonne solution serait d’adopter des règles du jeu uniques pour tous les pays, et la Russie a déjà fait une proposition dans ce sens. Un projet de convention pour enrayer le cyber-terrorisme a été soumis à l’examen de l’ONU. «
Il convient d’ajouter que la conclusion des ententes sur les mesures de confiance dans le cyberespace entre la Russie et les Etats-Unis avait pour fond des scandales retentissants. Récemment, Washington a accusé les hackers chinois d’avoir piraté sur une échelle sans précédent des technologies militaires américaines. Et peu après, grâce à l’ancien agent de la NSA (service de renseignement américain) Snowden, on a appris que les Etats-Unis ont eux-mêmes perpétré récemment 61 000 cambriolages informatiques à travers le monde. T