Golan/casques bleus: la proposition de Moscou reste en vigueur (diplomatie)

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La proposition de Moscou de déployer des casques bleus russes sur le plateau du Golan reste en vigueur, le contingent russe étant parfaitement adapté à cette opération, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov en direct sur la chaîne Rossia 24.

La proposition de Moscou de déployer des casques bleus russes sur le plateau du Golan reste en vigueur, le contingent russe étant parfaitement adapté à cette opération, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov en direct sur la chaîne Rossia 24.

"Cela dépend de l'acceptation de cette option par le gouvernement syrien (…). L'accord (entre la Syrie et Israël) stipulait qu'ils avaient convenu d'exclure du contingent (…) les forces des membres permanents du Conseil de sécurité. C'était il y a longtemps, la "guerre froide" était à son apogée et maintenant je ne vois pas pourquoi les soldats de la paix russes ne seraient pas acceptables pour la Syrie et Israël", a déclaré M. Lavrov en marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg.

Le président russe Vladimir Poutine a indiqué début juin que la Russie était prête à remplacer sur le plateau du Golan les casques bleus autrichiens sur demande de l'Onu et à condition que les pays de la région l'acceptent.

Le porte-parole des Nations unies Martin Nesirky a expliqué le jour même que l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël n'autorisaient pas la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu aux opérations onusiennes dans le Golan.

L'Autriche a récemment annoncé sa décision de retirer son contingent de casques bleus du Golan, jugeant la situation intenable. Si pendant 40 ans, cette frontière entre la Syrie et Israël a été l'une des plus calmes de la région, la zone démilitarisée est devenue aujourd'hui un terrain d'affrontement entre l'armée et les rebelles syriens.

Le retrait des soldats autrichiens porte un coup sévère à la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), les 377 Autrichiens constituant plus d'un tiers du contingent. Les casques bleus japonais et croates sont déjà partis. Sans les Autrichiens, il ne restera dans le Golan qu'environ 500 soldats indiens et philippins. Les Philippines ont évoqué un possible retrait.

Aussi l'Onu doit-elle maintenant trouver des pays volontaires pour envoyer de nouveaux casques bleus dans le Golan, sans lesquels la mission ne pourra plus fonctionner.

Israël ne serait pas contre un déploiement de casques bleus russes sur le plateau du Golan, a estimé le 10 juin la vice-ministre israélienne de l'Intérieur, Faina Kirschenbaum, en visite à Moscou.

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