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Il est bien loin le premier salon de 1909, année de la première exposition parisienne biennale des engins à 2 ailes. Le Salon qui ouvre ses portes aujourd’hui promet d’être marqué presqu’au fer rouge par la présence très appuyée des appareils volants russes aussi bien que par le silence fracassant de nos amis d’Outre-Atlantique qui semblent toujours tergiverser sur l’éventuelle démonstration des prouesses aériennes des pilotes américains. Et pourtant l’Amérique est plus que présente avec ses surfaces qui sont incontestablement les plus grandioses de tous les stands nationaux présents à cette exposition aéronautique.
Les Russes, eux, sont venus en force. Il suffit de citer l’avion civil Soukhoï Superjet-100, le redoutable prédateur des cieux l’avion de chasse de première ligne de génération 4++, - Soukhoï Su-35 ou encore le « coucou » d’entraînement mais parfaitement opérationnel comme avion de combat léger Yak-130. La grande première de la technique russe se trouve incarnée dans l’hélicoptère Kamov KA-52-Alligator. Tous ces avions et hélicoptères, militaires et civils, s’offrent aux regards du public immobilisé au sol. Ils vont également se produire dans les airs. Les autres stands russes sont aussi prometteurs avec plus de 50 sociétés aéronautiques qui ont répondu présent à l’appel.
Parmi les pays ayant des positions dominantes, il faut sans aucun doute citer la France qui a inscrit au plan de réalisation des vols ses deux joyaux les plus réussis, à savoir – l’Eurocopter EC-665 Tigre (ALAT) et le Dassault Rafale. D’autres appareils d’origine franco-européenne que les spectateurs vont admirer dans le ciel sont l’Extra 330 (groupe de voltige de l’armée de l’air), le Transall C-160 (armée de l’air), l’Alphajet Patrouille de France (armée de l’air), le Lockheed 1049 Constellation (BREITLING), l’XtremeAir XA-41 Sbach (BREITLING), le PA28 (CPH Aéroclub de France), l’LH Aviation LH-10 ELLIPSE, le Nord Aviation N-2500 NORDATLAS (Noratlas de Provence), l’N 2500 NORDATLAS (REXIAA), l’Airbus A320 (SAFRAN), le Stolp Starduster SA300 (TRESCAL), le CM170 Fouga Magister (YD).
L’Hexagone exhibe fièrement l’A350, nouvel appareil sorti du creuset d’EADS, géant toulousain de l’industrie aéronautique européenne. Notons l’heureuse coïncidence qui fait que les chiffres du 50e Salon du Bourget collent bien avec le numéro du modèle Airbus A350. Un autre avion de référence est indéniablement l’A340. Et nous n’omettrons pas de citer l’Airbus A380, le plus gros avions du monde capable d’embarquer jusqu’à 600 passagers. Le succès de la France semble garanti avec un accent bien évident mis sur les appareils plus civils que militaires. En fait, plus de 70 % des engins présentés sont parfaitement pacifiques, mais on n’est pas dupe, car, comme on le sait, les contrats les plus juteux sont signés dans le domaine de la défense !
D’autres pays sont venus en force, pour ne citer que les noms des appareils inscrits au programme des vols. T