L’indice se compose de titres des pays suivants :
Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Hong Kong, Irlande, Israël, Italie, Japon, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Singapour, Suède, Suisse, Royaume-Uni.
Comme nous le voyons, ce groupe de pays développés inclut plusieurs économies « à problèmes » de l’UE, notamment, le Portugal et l’Irlande. Alors que la Grèce a perdu ce privilège.
D’ailleurs le professeur à l’Académie russe des Finances Boris Roubtsov a appelé dans un entretien avec notre correspondant à ne pas ériger en absolu les évaluations et les conclusions même de principales agences de notation. D’autant que leurs experts constatent plutôt la situation déjà existante qu’élaborent des pronostics surs et multilatéraux de l’évolution de la situation ou proposent un choix de tel ou tel autre modèle anticrise :
Cela dépend déjà du pays concret et de son classement en Europe et dans le monde. C’est le facteur principal. L’état dans un pays ou le modèle qui lui est proposé est-il meilleur ou pire – la question de retenir une quelconque solution optimale dépend déjà de l’Etat lui-même.
La Grèce n’est pas le seul pays à être reclassé. Les experts du MSCI ont également abaissé la classification du Maroc, en faisant passer son indice dans la catégorie des marchés frontières au lieudes marchés émergents. Tandis que les indices du Qatar et des Emirats Arabes Unis on été revus à la hausse sans pour autant atteindre la catégorie de pays développés. Il est curieux qu’ils soient rangés dans le même groupe que les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine), ce qui fait ressortir une fois de plus le caractère objectivement conventionnel de telles méthodes de classement du MSCI World.