Cependant, en pratique, dans la pratique, les femmes sont impliquées dans l'exploration de l'espace est beaucoup plus longue. Au cours de ces 50 ans, ce programme s’est élargi.
Il y avait deux équipes de spationautes en URSS. Terechkova faisait partie du premier, qui a été formé en 1962. Svetlana Savitskaïa faisait partie de la deuxième, formé en 1980. Quant à Elena Kondakova, elle se préparait déjà avec l’équipe masculine de spationautes. Toutes ces femmes sont restées ensuite au Centre de formation Zvezdny, où elles occupaient les postes de formatrices, donnaient des conseils aux futurs spationautes.
« Nos enseignants, médecins et formateurs étaient des femmes pour la plupart », se souvient le cosmonaute Alexandre Volkov. « Je me souviens particulièrement d'une femme médecin, spécialiste de la médecine de l'espace, qui nous aidait à nous entraîner à bord. Elle a dirigé cette filière depuis sa création ».
Lorsqu’on interroge les hommes sur le rôle dans le développement de l’aérospatiale, ils pensent tout d'abord à Valentina Terechkova, Svetlana Savitskaïa et Elena Kondakova, avant de penser à leurs propres épouses. Il est dur de se préparer à ces vols sans le soutien des proches, et il est difficile de partir dans l’espace sans ce soutien, est persuadé Alexandre Volkov. Surtout s’il s’agit des longues missions vers la Station spatiale internationale. Et lorsque l’homme est déjà en orbite, il s’inquiète pour sa femme qui est restée sur Terre. La liaison avec la Terre est meilleure, actuellement, et les cosmonautes restent en contact avec leurs proches. Ce n’était pas le cas auparavant.
« En s’envolant vers le cosmodrome, il m’a dit : « Ecoute la radio », se souvient Tamara, la femme du deuxième cosmonaute Guerman Titov, qui a réalisé le deuxième vol spatial en 1961. « J’écoutais, comme tout le monde ce que disait Guerman dans les interviews à la radio, lorsqu’il était en duplex depuis l’espace. Je m’inquiétais et je ne savais pas comment son voyage va se terminer, s’il n’y aura pas une défaillance du matériel. Un jour il a dit lors d’un duplex en direct : « Vous faites comme vous voulez, les moscovites. Moi, je vais me coucher ». Là, j’ai commencé à paniquer. Comment pouvais-je m’endormir si je ne savais pas comment il se sent vraiment ? ».
Les femmes des cosmonautes actuelles, ne sont pas moins nerveuses. Le décollage, l’amarrage, et de longues journées de vol, l’atterrissage – tout cela est sous une surveillance très stricte. La femme de Mark Serov Elena, a décidé de passer les sélections pour devenir cosmonaute, comme son mari. Mark n’a pas été retenu pour voler dans l’espace, mais Elena a toutes ces chances. Actuellement, elle est ingénieur de vol dans le cadre de l’équipe du nouvel équipage qui s’envolera pour l’ISS en septembre 2014.