Leurs actes pourraient être expliqués par les conditions dans lesquelles ils étaient obligés de travailler.
Selon le chef du syndicat de la police Faruk Sezer, les forces de l’ordre travaillent dans des conditions très difficiles. Les policiers, qui sont arrivés dans la capitale depuis les autres villes du pays sont obligés de dormir sur les bancs et des bouts de carton dans la rue. Ils travaillent jour et nuit, sont agressés par les manifestants et mangent ce qui leur tombe sous la main.
« La cruauté, que montrent les policiers envers les manifestants est le reflet de la cruauté à laquelle les policiers eux-mêmes font face », a indiqué Sezer.