L'instrumentalisation du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'Onu au profit de l'opposition syrienne radicale mine les préparatifs de la conférence internationale sur la Syrie, lit-on mercredi dans un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
"L'instrumentalisation du CDH de l'Onu au profit de l'une des parties en conflit en Syrie, dans ce cas l'opposition radicale, ne contribue guère à la recherche d'une issue à la crise ni à la préparation de la Conférence internationale sur la Syrie", souligne la diplomatie russe, commentant le rapport présenté par la commission indépendante d'enquête sur la situation en Syrie lors de la 23e session du Conseil.
Selon le rapport, la responsabilité des violences en Syrie incombe uniquement à Damas. D'autre part, ses auteurs ne qualifient pas d'attentats terroristes les explosions perpétrées dans les villes syriennes par des kamikazes
Les auteurs du document reconnaissent toutefois que les groupes armés d'opposition, où les extrémistes sont de plus en plus nombreux, pratiquent des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture et des prises d'otages, utilisent des enfants-soldats et commettent d'autres crimes.
