Moins de la moitié des électeurs – 46 %, ont pris part aux élections municipales. C'est le taux de participation le plus faibles de l'histoire moderne de la Lettonie. Les données définitives de la Commission Electorale Centrale en témoignent. D'habitude, la population des régions vote plus activement que les habitants de la capitale. Mais cette fois, c’était le contraire – les habitants de Riga se ont fait preuve de plus de civisme. D'autre part, aucune lutte entre le maire actuel de Riga et les candidats à son poste n'a eu lieu : Nil Ouchakov et la fraction Centre de la Concorde, selon les données préalables, ont recueilli 53 % des voix. Le maire lui-même s'est contenté d’une déclaration très modeste et réservée :
« Nous avons travaillé pendant quatre ans, et tout ce que nous avons fait, – les gens le voient. Et tout que nous n'avons pas fait, – les gens le voient aussi. C'est pourquoi, il est difficile de louer notre travail, parce que tout est visible. Nous ne trompons personne. »
La deuxième place aux élections à la douma de Riga était occupée par les représentants du groupement national dirigé par Baïba Broka. Près de 18 % des habitants de Riga ont voté pour lui. Les membres du parti Unité et leur chef Sarmite Elerte sont troisièmes, 14 % des électeurs ont voté pour eux. Ainsi, d'après les résultats préalables, le parti russophone Centre de la Concorde reçoit à la Douma de Riga 39 sièges, le groupement national – 12, Unité - 9. Les autres candidats n'ont pas pu franchir la barre des 5 %.
Simultanément aux élections municipales a commencé le vote au Parlement des non- représentés, qui s'achèvera le 11 juin. Peuvent y prendre part tous les habitants du pays, y compris les non-citoyens dont les intérêts seront représentés par ce parlement alternatif. Les organisateurs comptent recueillir près de 30 000 voix pour divers candidats et qualifient ces élections de « vraiment démocratiques ».
En Lettonie, environ 300 000 personnes n'ont pas le droit de vote. Pour l'essentiel, des russophones des villes. T