Les organisateurs du Festival ont décidé de le projeter à trois reprises.
« C’est un des films russes les plus forts de ces deux dernières années. C’est un drame sérieux réalisé avec le talent. Il aborde les sujets éternels : la conscience, la dignité de l’homme, comment la conserver dans les moments difficiles »,selon le critique de cinéma Valeri Kitchine.
Le héros principal, Sergueï Sobolev, un commandant de police locale, est en route vers l'hôpital où sa femme s’apprête à accoucher. Surexcité, il conduit trop vite et renverse un enfant qui meurt des suites de l'accident. Le commandant a deux solutions : aller en prison ou masquer le crime en accusant la mère de l’enfant. Sobolev décide alors de transiger avec sa conscience et appelle un collègue pour l'aider. Mais l'affaire se complique et quand Sobolev change d'avis et décide de se racheter, il est déjà trop tard... Il n’y a pas de sang dans ce film mais beaucoup de douleur … « Il ne s’agit pas de l’arbitraire de la police en Russie mais d’une situation dans laquelle n’importe qui peut se retrouver où que ce soit dans le monde », dit Valeri Kitchine.
« Ce film d’amour est très sincère, exact en nuances, extrêmement passionnant, pur et honnête. »
Le film La vie d’Adèle n’est pas l’unique au 66ème Festival de Cannes consacré à l’amour non traditionnel. Le film de Steven Soderbergh Derrière le candélabre sur les relations entre le célèbre showman américain Liberace et son jeune amant a fait du bruit il y a deux ans. Le public a été subjugué Michael Douglas et Matt Damon. Tout le monde promettait à Douglas la Palme d’or pour la meilleure interprétation masculine. Or, c’est au jury d’en décider.