La Russie se heurte aujourd’hui à un déficit d’hélicoptères civils légers. La construction d’hélicoptères en Russie était fondée traditionnellement sur la production d’appareils moyens et lourds ainsi que d’hélicoptères de combat. Les constructeurs occidentaux en profitent : le marché russe leur ouvre de vastes possibilités. Ainsi, selon le porte-parole de la compagnie Bell Helicopter en Russie Alexandre Evdokimov :
« Les perspectives sont très vastes. Ce secteur se développe. Les hélicoptères à deux et à un moteur seront demandés. Nous espérons vendre des dizaines d’hélicoptères dans les trois à quatre ans à venir ».
Qui plus est, les constructeurs étrangers d’hélicoptères voient de bonnes perspectives pour la vente de leurs appareils aux entreprises russes àl’industrie du pétrole et du gaz. Selon le représentant de la corporation américaine Sikorsky Aircraft Richard Fits, « plusieurs exploitants d’hélicoptères préfèrent nos produits et voudraient les exploiter dans les gisements de pétrole sur les plateaux continentaux. Nous entendons nous entretenir lors de cette exposition avec les représentants de ces compagnies pour nous faire une idée plus précise de leurs critères ».
Diaporama : Le Salon HeliRussia 2013 à Moscou
Les constructeurs russes ont eux aussi de quoi être fiers. Les hélicoptères russes de combat suscitent un grand intérêt. Selon le chef du département des hélicoptères et des services de la société Rosoboronexport Grigori Kozlov, le portefeuille de commandes officiel des clients étrangers représente près de six milliards de dollars, grâce en premier lieu aux exportations de nouveaux d’hélicoptères :
« Nous déployons des efforts pour promouvoir sur marché l’hélicoptère Ka-52. Nous avons signé pour la première fois des contrats sur les hélicoptères de combat Mi-28NE et l’hélicoptère Mi-26T2. C’est un hélicoptère lourd n’ayant pas d’analogues ». N