La sécrétion de cette hormone dite du plaisir augmente après l’absorption de l’alcool ce qui amène à l’alcoolodépendance. Les nouveaux médicaments réduiront la sécrétion de la dopamine chez les consommateurs d’alcool.
L’absortion de l’alcool stimule les neurones à dopamine ce qui fait éprouver un sentiment de plaisir. Les chercheurs du département de la morphologie et de la physiologie de l’Université d’Etat de Bachkirie ont étudié le cerveau des rats dépendants à l'alcool et ont découvert chez eux une asymétrie du complexe amygdalien qui est un groupe de noyaux situés sous l’écorce des hémisphères.
La superficie de l’amygdale chez les rats « alcooliques » est supérieure dans l’hémisphère gauche, tandis que chez les femelles c’est le contraire. D’autre part le taux de dopamine est moins élevé dans le cerveau des rats « sobres ».
Ayant obtenu ces résultats en étudiant le cerveau des rats, qui sont les animaux de laboratoire modèles en neurobiologie, les chercheurs ont supposé l’existence d’une pareille asymétrie chez les représentants du genre humain. La tomodensitométrie des alcoolo-dépendants a confirmé cette supposition.
Le complexe amygdalien est directement lié aux récepteurs olfactifs. Le médicament en voie d’élaboration exercera une action sur les neurones à dopamine du complexe amygdalien par voie nasale. Comme l’a souligné Lilia Kalimoullina, directeur de recherche, ceci dispensera le patient de traitements douloureux. Dans le même temps « ce médicament anti-éthylique » fera son effet sur le foyer de la dépendance. /L